LES VISAGES DE MADAME SMITH

Figure mondaine, populaire et alternative, Nancy Smith est le fruit d’amours illégitimes emprunts de surréalisme à la Belge, entre univers à la frontière du réel et de l imaginaire.

Des posters de vedettes du cinéma des années 50 dans la chambre de sa grand’mère et du piano de la demeure familiale surgissent les premières sources d’inspiration. Le Conservatoire à l’âge de cinq ans, sous l impulsion de son oncle chef d’orchestre, démarre un parcours artistique au gré des mondes qui s’ouvrent à elle.

De son enfance, elle retient les heures passées à chanter et à dessiner, le cinéma du lundi, les soirées au théâtre, les concerts classiques ou de chanson française, les voyages entre hôtels de luxe et motels miteux, les troquets autant que les boui-bouis.

Elle se nourrit d images, de musique et d’égéries, et poursuit ses aspirations entre l’observation assidue du genre humain et les rêveries.

Les années glissent lentement. La nymphette monte des émissions de radio dans sa chambre et tourne des films adolescents. Un stage de fin d’études en télévision confirme la voie de l’image. A 20 ans, sa passion de la musique la porte à vider chaque soir le stock du magasin de disques où elle travaille.

Au même moment, elle fait la rencontre décisive de la Soprano Martine Reyners qui la porte à révéler sa voix profonde au public. C’est une partition oubliée de Gershwin qui réveillera son amour du jazz.

Deux ans plus tard, elle devient bodypiercer et manager de tatoueurs dans un vaste atelier d’artistes. Le début d’une longue aventure entre le dessin, la musique, la vidéo, les métiers du spectacle et la diffusion artistique.

En 2019 , c’est avec la Compagnie de cirque Okidok et le duo de cabaret Motell qu’elle poursuit la scène. Depuis, elle renoue de plein fouet avec sa passion du cinéma et il se dit que Nancy Smith n’a pas fini de surprendre…